Psaume 3

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 février]

Beaucoup de psaumes ont été composés dans des circonstances spéciales qui en ont inspiré en partie le contenu. La fuite de David devant Absalom a été l’occasion dont Dieu s’est servi pour nous donner celui-ci (2 Sam. 15 à 18). Pendant que le fils indigne trame des complots contre son père, « le doux psalmiste d’Israël » (2 Sam. 23, 1), au lieu de préparer sa défense, exprime dans un cantique sa confiance en son Dieu. Qu’importe le nombre des ennemis, du moment que l’Éternel s’est placé comme un « bouclier » protecteur entre ces « myriades du peuple » et Son bien-aimé (comp. Gen. 15, 1 ; Deut. 33, 29). Aussi ce dernier peut-il jouir d’un doux sommeil au milieu des plus grands dangers, sachant que l’Éternel veille sur lui (v. 5). Un épisode de la vie du Seigneur Jésus illustre cette parfaite tranquillité : Pendant la tempête, alors que les vagues furieuses remplissaient déjà la nacelle, « il était, lui, à la poupe, dormant sur un oreiller » (Marc 4, 37, 38 ; voir aussi l’exemple de Pierre en Act. 12, 6). Heureuse confiance ! Que Dieu nous donne de la réaliser ! — Le verset 8 montre que pour David la bénédiction du peuple a plus de prix que sa propre sécurité. Israël est toujours le peuple de Dieu, quoiqu’en révolte contre Son oint.