Psaume 7

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 février]

Pour comprendre les Psaumes et en particulier pour ne pas nous étonner de certaines paroles sévères au sujet des méchants, il est un fait qu’il ne faut jamais perdre de vue : les croyants qui s’expriment ainsi ne font pas partie de l’Église ; les Psaumes s’appliquent prophétiquement à la période qui suivra son enlèvement. Certes, nous pouvons nous approprier beaucoup de versets ; par exemple tous ceux qui expriment la confiance (voir v. 1), la souffrance devant l’injustice (v. 9), la louange (v. 17) et bien d’autres sentiments encore. Mais ce n’est pas le temps d’en appeler au jugement de Dieu comme il arrive dans les Psaumes (voir v. 6). Notre prière comme chrétiens n’est pas : « Punis-les, ô Dieu ! » (Ps. 5, 10) ; mais à l’école de notre Modèle divin nous apprenons à dire : « Père, pardonne-leur… » (Luc 23, 34). Par contre, lorsque le temps de la grâce sera terminé et que l’Antichrist opprimera le faible résidu fidèle, prier pour la destruction des méchants sera selon la pensée de Dieu (Luc 18, 7). Car c’est ainsi seulement et après le jugement des impies que doit s’établir le royaume terrestre du Fils de l’homme, dont va nous parler le psaume 8.