Psaume 10

[Chaque jour les Écritures, année 3, 24 février]

Les « temps de la détresse » décrits dans ces psaumes 9 (v. 9) et 10 (v. 1) seront effrayants. Convoitises, orgueil, incrédulité, perfidie, violence…, ces caractères qui existent dans le monde actuel donneront leur pleine mesure quand « celui qui retient » (le Saint Esprit) sera loin, aux jours de l’Antichrist dont ces versets nous font le sinistre portrait (voir 2 Thess. 2, 7, 8). Mais contrairement aux pensées du méchant qui estime que Dieu « ne s’enquerra de rien » (v. 4, 13), tout ce qu’il fait en secret avec ruse et malice est découvert. Et tout ce qu’il dit « en son cœur » (v. 6, 11, 13) est publié par Celui qui « sonde les cœurs » (Luc 12, 3). « Je ne serai pas ébranlé » est ici le langage de la folie (v. 6), mais peut aussi être celui de la foi (Ps. 62, 6). La pensée que Dieu voit tout encourage le fidèle éprouvé ; le malheureux peut s’abandonner à Lui (v. 14). Et le verset 2 contient une autre vérité rassurante : le méchant se prendra toujours dans son propre filet (comp. Ps. 7, 15 ; 9, 16). — Le psaume 9 s’achevait sur la pensée que les nations « ne sont que des hommes » ; le psaume 10 se termine en appelant le persécuteur : « l’homme qui est de la terre ». Croyants, n’oublions jamais que nous sommes du ciel et de ce fait hors de l’atteinte du monde et de son prince.