Psaume 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 mars]

Au psaume 16, nous avons admiré la confiance de l’homme parfait. Au psaume 17 c’est sa justice qui est devant nous. Mais elle est aussi et d’abord devant Dieu qui y trouve une entière satisfaction. Les hommes ne peuvent voir que la marche de quelqu’un ; mais Dieu va plus loin et considère les motifs qui règlent cette marche. Le psaume 11, 5 nous a appris que « l’Éternel sonde le juste… ». Or voici le résultat de cet examen attentif du cœur de Jésus : « … Tu n’as rien trouvé ; ma pensée ne va pas au-delà de ma parole » (v. 3 ; comp. Jean 8, 25). Incomparable modèle ! Veillons à ce que nos pensées soient toujours en parfait accord avec nos paroles et réciproquement. — Apprenons d’autre part à connaître et à employer la Parole de Dieu comme Lui l’a fait. Il s’en est servi pour se garder de l’homme violent, de Satan lui-même (v. 4 ; Matt. 4, 4, 7, 10). — Les versets 14 et 15 soulignent le contraste entre « les hommes de ce monde qui ont leur portion dans cette vie » et le juste (Christ, mais aussi le croyant) dont la part est céleste (Ps. 16, 5). Tout en souffrant maintenant pour la justice, il pense à la résurrection et à l’Objet de ses affections : « Je serai rassasié de ton image » (v. 15 ; comp. Ps. 16, 11).