Psaume 19

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 mars]

Dieu s’est révélé successivement par un double témoignage : le premier est celui de Sa création (v. 1-6), dont le langage silencieux, mais combien éloquent, fait connaître jusqu’au bout du monde Sa puissance et Sa sagesse (Act. 14, 17). La course régulière et bienfaisante du soleil, versant sur toute la création sa lumière et sa chaleur est une preuve constante de la bonté de Dieu envers toutes Ses créatures (Ps. 136, 8 ; Matt. 5, 45). — Le second témoignage est celui de la Parole (v. 7-11). Sainte, juste, bonne, spirituelle, même s’il ne s’agissait que de la loi donnée à Israël (Rom. 7, 12, 14), combien elle a plus de prix encore maintenant qu’elle est complète ! Cette Parole excellente instruit le serviteur (v. 11) et atteint sa conscience (laquelle constitue au-dedans de tout homme un troisième témoignage). Elle met en lumière tant les fautes cachées (commises par erreur : v. 12) que les péchés volontaires : la propre volonté, fruit de la fierté ou de l’orgueil (voir cette distinction en Nomb. 15, 27-30). — Au début de l’épître aux Romains, le même triple témoignage de la création (chap. 1, 20), de la conscience (chap. 2, 15) et de la loi (chap. 2, 17…) est placé devant l’homme pour mettre en évidence son état et le conduire au salut.