Psaume 18, 30 à 50

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 mars]

Le Seigneur Jésus se plaît à nous faire connaître Son Dieu dont la voie est parfaite et dont la Parole est affinée (v. 30 ; Prov. 30, 5). Dans la première partie du psaume, Il nous a enseigné par Son exemple à L’invoquer dans nos afflictions. Il nous apprend ici à nous appuyer sur Lui pour la marche (v. 33, 36) et pour le combat (v. 34, 35, 39). — Savons-nous par expérience ce que c’est que de nous tenir debout sur nos lieux élevés (comp. Hab. 3, 19) ? D’un point culminant, on jouit d’une vue élargie et lointaine (voir És. 33, 17). Considérons celle qui s’offre à nous en terminant ce psaume. Les regards se portent vers l’avenir, au moment où Dieu détruira les ennemis de Son Fils. À l’horizon nous voyons poindre l’aurore de Son règne. Il sera établi Prince sur Son peuple Israël, mais aussi Chef des nations. Comme nous y invite un cantique : Contemplons ce grand Roi des rois, régnant en puissance sur tout l’univers et, par Sa présence, brisant tous les fers. Il était nécessaire pour la gloire de Dieu que les nations Le louent, et toutes le feront pendant le règne. Mais dès aujourd’hui c’est notre privilège, tirés comme nous l’avons été du milieu des nations, de chanter des cantiques à la gloire de Son nom (v. 49, cité en Rom. 15, 9). Ne L’en privons pas.