Psaume 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 mars]

Au psaume 20 les fidèles s’étaient adressés à leur Roi. À présent ils parlent à l’Éternel de ce Roi (v. 1-7). Sujet qui plaît au cœur de Dieu ! N’oublions pas que l’objet principal du culte chrétien est la présentation au Père de Celui qui Lui est infiniment agréable : Son Fils Jésus Christ. — Les « bénédictions excellentes » qui sont maintenant les siennes prennent tout leur relief en regard des souffrances et des outrages qui furent Sa part. Ainsi, à la couronne d’épines répond une couronne d’or fin ; au partage de Ses vêtements, la majesté et la magnificence dont Dieu L’a revêtu (Ps. 45, 6-8) ; à la honte de la croix succède la gloire de Sa résurrection (v. 4). Oui, Celui qui fut fait malédiction pour nous, est mis pour bénédiction à toujours. Et Celui dont Dieu, un moment, détourna Son regard, est à nouveau rempli de joie par Sa face (v. 6). On peut alors se demander pourquoi l’Esprit n’a pas interverti l’ordre des psaumes 21 et 22. N’est-ce pas précisément parce que Dieu a « prévenu » Son Fils par ces bénédictions déjà préparées pour Lui ; Il Lui en a fait don par avance (comp. Jean 17, 4, 5). Et aussi parce qu’Il ne veut pas nous laisser aborder le sujet solennel de l’abandon de Son Bien-aimé (Ps. 22) sans nous avoir préalablement fait connaître Ses gloires.