Psaume 22, 22 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 3, 9 mars]

La réponse parvient à celui qui est « entre les cornes des buffles » (comp. v. 2 et v. 21). C’est la résurrection et en même temps la joie de la communion retrouvée. Mais, dans Son amour, Christ a hâte que cette joie soit partagée. Aussi Sa première pensée est-elle de faire connaître à « ses frères » la nouvelle relation dans laquelle Son œuvre les a placés, en leur parlant du Père qui devient leur Père, de Son Dieu qui devient leur Dieu (v. 22 ; Jean 20, 17). Contrairement aux autres psaumes qui traitent des souffrances de Christ, il n’est pas question de jugement dans celui-ci. Jésus y porte les péchés, et par conséquent tout n’est que grâce et bénédiction. Bénédiction pour l’Assemblée (composée à ses débuts de disciples juifs : v. 22, cité en Héb. 2, 12) ; pour Israël restauré, appelé au verset 25 « la grande congrégation » ; pour « toutes les familles des nations » sous le règne de mille ans (v. 27, 28) ; enfin pour tous ceux qui naîtront au cours de ce glorieux règne. Comme des ondes s’élargissent autour du centre où elles ont été provoquées, ainsi s’étendent à toute la création les merveilleuses et multiples conséquences de l’œuvre de la croix. Et nous comprenons alors quelque peu pourquoi Jésus fut abandonné (comp. v. 1).