Psaume 27

[Chaque jour les Écritures, année 3, 14 mars]

Dans ce psaume brille toute la confiance du croyant en Celui qui est sa lumière, son salut, la force de sa vie (v. 1 ; comp. Ps. 18, 27, 28, 29). L’épître aux Éphésiens le confirme : le Seigneur est à la fois la lumière et la force du chrétien (Éph. 5, 14 et 6, 10). Qui a réalisé cette confiance envers Dieu comme le Seigneur Jésus ? De même que le psaume 22 est celui de la croix, on a pu appeler celui-ci « le psaume de Gethsémané ». Le verset 2 évoque d’une manière saisissante cette foule, armée d’épées et de bâtons, qui s’avance sous la conduite de Judas pour s’emparer du Seigneur de gloire. À Sa seule parole : « C’est moi », ils reculent et tombent par terre (Jean 18, 6). — C’est dans la maison de l’Éternel que le psalmiste cherche son refuge (v. 3-5 ; comp. 2 Rois 19, 1, 14), belle figure de la communion, « une chose » que nous avons à demander et à rechercher avant toute autre. Or cette communion n’est pas seulement pour l’heure de l’épreuve, mais pour « tous les jours de ma vie ». Elle est « le climat » nécessaire pour discerner la beauté du Seigneur et faire des progrès dans Sa connaissance. — Le dernier verset vient, comme une réponse d’en haut, apaiser toutes les alarmes du croyant : « Oui, attends-toi à l’Éternel ».