Psaume 31, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 mars]

« En toi, Éternel, j’ai placé ma confiance », telle est à présent la ferme déclaration du fidèle (v. 1). Puis au verset 6 : « Mais moi je me confierai en l’Éternel ». Et encore à la fin de notre lecture : « Je me suis confié en toi ». Au milieu de la tempête déchaînée par les hommes, il se cramponne à cette certitude. Son refuge, il l’a trouvé, non plus sur sa propre montagne (Ps. 30, 7), mais en l’Éternel, son inébranlable Rocher (v. 3). « Sois pour moi un rocher… » — dit-il au verset 2. Mais au verset 3 : « Tu es mon rocher ». Rien ne pourra jamais renverser une foi établie sur un tel fondement (Matt. 7, 25). Cher ami, est-ce sur ce roc que vous avez bâti ? — Or, il est un moment de l’existence où cette confiance est nécessaire plus qu’à tout autre. C’est le dernier, quand il faut tout laisser pour passer par la mort. Dans ce sombre passage, aucun appui ne subsiste pour l’âme, sinon le Dieu en qui, maintenant et pour toujours, nous aurons placé notre foi (Prov. 14, 32). Considérons notre incomparable modèle : au moment de Sa mort, Christ exprime cette confiance absolue par Son ultime parole sur la croix, que nous rappelle le verset 5 : « Père ! entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23, 46 ; voir aussi v. 15).