Psaume 31, 15 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 mars]

« Il y a un temps pour toute affaire… un temps de naître et un temps de mourir… ; un temps de se lamenter et un temps de sauter de joie… » (Eccl. 3, 1-8). Mais tous nos temps sont dans la main de notre Dieu. Il en a déterminé d’avance la succession et la durée, en particulier en ce qui concerne le temps de l’épreuve. Et n’oublions pas ce verset 15 chaque fois que nous faisons des projets. — À côté de la protection et de la délivrance, l’âme trouve auprès de l’Éternel ce qui est plus précieux encore : une bonté grande (v. 19), admirable (v. 21), « mise en réserve » au profit de ceux qui craignent Dieu et qui se confient en Lui (Ps. 34, 9). N’ayons pas peur d’épuiser cette réserve divine. Mais aussi comment répondre à une telle bonté ? Le verset 23 nous l’enseigne : « Aimez l’Éternel, vous tous ses saints ». C’est « le grand et premier » commandement de la loi (Matt. 22, 37, 38). Mais il n’est pas pénible (voir 1 Jean 5, 2, 3). Car, comprendre la bonté du Seigneur, c’est déjà L’aimer ! Oui, pour que l’amour envers Lui soit produit et entretenu dans notre cœur, soyons beaucoup occupés de Son amour à Lui pour nous (1 Jean 4, 19). « C’est de ton amour même, que notre amour vivra » — rappelle un cantique.