Psaume 34

[Chaque jour les Écritures, année 3, 22 mars]

Pour nous montrer que toutes nos circonstances, y compris les plus humiliantes, peuvent nous conduire en définitive à bénir Dieu, l’Esprit s’est servi d’un épisode fâcheux de l’histoire de David pour lui dicter ensuite les paroles de ce psaume. Imitons « cet affligé » : sachons comme lui magnifier toujours et partout le nom de notre Dieu. — Au verset 11, c’est comme si tendrement le Seigneur nous rassemblait autour de Lui : « Venez, fils, écoutez-moi… » (v. 11). Il a une parole d’encouragement pour chacun. Celui qui est en danger, Il le rassure par les versets 7, 15 et 17 (voir És. 63, 9). Un autre connaît-il des besoins matériels ? Il répond à son souci par les versets 9 et 10. Quelqu’un traverse-t-il le deuil ou la peine ? Il lui montre où trouver la consolation (v. 18). Son désir est de nous donner confiance en Son Père pour que nous Le louions avec Lui (v. 3). Goûtez — nous dit-Il — combien l’Éternel est bon (comp. 1 Pier. 2, 3). Mais le Seigneur sait aussi que nous avons besoin de Son exhortation : « Garde ta langue du mal… retire-toi du mal, et fais le bien ;… cherche la paix et poursuis-la » (v. 13, 14 ; voir 1 Pier. 3, 10-12). Pierre ne termine pas la citation du passage, car c’est aujourd’hui le jour de la grâce. Le jugement annoncé à la fin du psaume est encore à venir.