Psaume 35, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 23 mars]

L’Ange de l’Éternel qui « campe autour de ceux qui le craignent, et les délivre » (Ps. 34, 7), est appelé ici à chasser et à poursuivre les ennemis du juste (v. 5, 6). « Après un temps de patience et de grâce infatigable, d’une grâce demeurée sans résultat, au lieu de se venger lui-même, le résidu s’en remettra à Dieu pour obtenir la délivrance » (J.N.D.). Cette délivrance du croyant juif s’accompagnera infailliblement du jugement des méchants. Nous savons qu’en ce qui concerne les chrétiens, ce n’est pas par la destruction des injustes que s’accomplira leur délivrance, mais par leur propre enlèvement à la rencontre du Seigneur ! Chrétiens et inconvertis ne resteront pas toujours ensemble. Quand le Seigneur viendra sur la nuée, les premiers seront retirés de la terre, et les autres y seront laissés pour la terrible « heure de l’épreuve »… (Apoc. 3, 10). Au contraire, lors de Son apparition en gloire, les croyants de ce temps-là seront laissés pour le règne, tandis que les méchants seront ôtés (Luc 17, 34-36). — Quelle ingratitude que celle de l’homme naturel ! David en parle par expérience, lui qui l’a si souvent éprouvée (v. 12-15). Mais Christ a connu et ressenti cette ingratitude combien plus profondément. « Ils m’ont rendu le mal pour le bien, et la haine pour mon amour » (v. 12 ; Ps. 109, 5).