Psaume 35, 17 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 3, 24 mars]

Si nous n’avons guère affaire comme le fidèle de ce psaume à la méchanceté des hommes, n’oublions pas que la persécution a été, et est encore la part de beaucoup de chrétiens. Combien nous pouvons être reconnaissants que la liberté de conscience et de rassemblement continue de nous être accordée dans notre pays ! Célébrer le Seigneur au milieu de Son peuple de rachetés est le juste désir du croyant (v. 18). Apprécions-nous ce privilège, nous qui le possédons encore ? — En Jean 15, 25, Jésus se réfère à cette haine sans cause dont Il a été l’objet (v. 19). Sans cause hélas !… et pourtant la haine du monde contre Christ et les siens ne doit pas nous étonner (1 Jean 3, 13). C’est celle que Satan inspire aux hommes contre Celui qui l’a vaincu. Peut-on imaginer plus affreux sentiments que ceux des versets 21, 25 et 26 ? Peu d’expressions sont aussi fortes pour mettre à nu dans toute leur horreur les profondeurs de méchanceté du cœur humain : joie perverse de voir souffrir un innocent… qui était le Fils de Dieu venu pour sauver les hommes. « Ha, ha ! Notre œil l’a vu » — s’écrient les moqueurs (v. 21). « Tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé » annonce Apocalypse 1, 7. Non plus sur la croix mais dans toute Sa gloire judiciaire.