Proverbes 1, 20 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 avril]

La sagesse s’est donnée pour tâche l’éducation de ses fils, autrement dit de ses disciples. Mais elle se tourne également vers le dehors pour en inviter d’autres à le devenir. Dieu n’a pas donné Sa Parole seulement pour l’instruction des croyants ; elle est aussi l’évangile de la grâce qui montre aux inconvertis le chemin du salut. Voyez la sagesse — et à travers elle le Seigneur Jésus — chercher diligemment les âmes, partout où elles se sont égarées. Nous connaissons, peut-être pour les avoir fréquentés avant notre conversion, ces « lieux bruyants » où le monde s’étourdit. La sagesse crie pour faire entendre sa voix au-dessus de tout ce brouhaha (comp. Jean 7, 37 et 12, 44). Et cette Parole que Dieu fait annoncer partout, a un double effet : salut pour les uns, condamnation pour les autres (comp. Act. 17, 32-34). Pour ceux, hélas nombreux, qui refusent d’écouter, la même voix qui aujourd’hui fait retentir les appels pressants de la grâce, un jour deviendra ironique et terrible (v. 26). Alors il sera trop tard (comp. v. 28 avec Amos 8, 12). Mais pour ceux qui écoutent, ils habiteront en sécurité, sans crainte du jugement (v. 33). Ils seront au bénéfice de la promesse du verset 23 : « Je ferai couler pour vous mon Esprit, je vous ferai savoir mes paroles ».