Proverbes 2, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 avril]

Avant de reprendre en main l’éducation de son fils la sagesse sonde ses dispositions. Est-il décidé à se laisser instruire pour trouver la connaissance de Dieu (v. 5) ? Est-ce de bon gré qu’il se plie à la discipline de cette « école » ? En effet, aucun enseignement n’est vraiment profitable s’il n’est pas accompagné du désir d’acquérir cette connaissance, et du sentiment de son importance. Il arrive qu’un mauvais écolier devienne un bon élève à partir du moment où il a compris que son avenir dépend de son travail. — Voici donc la sagesse et l’intelligence qui s’offrent à nous. Dieu ne limite pas les dons de Son Esprit (Jean 3, 34). Mais en même temps nous avons à les poursuivre, à les rechercher activement par la prière (v. 3 ; comp. 1 Cor. 14, 1). Les versets 1 à 4 invitent le croyant à un septuple effort. En effet, si notre cœur n’est pas fermement et personnellement engagé, la meilleure des éducations ne pourra pas nous préserver longtemps (comp. v. 10, 11 ; voir Dan. 1, 8). Nous tendrons à nous aligner sur le milieu dans lequel nous nous trouverons ; nous serons donc à la merci des mauvaises influences (v. 12-22). Et le jour du départ de la maison paternelle, risquera de marquer un tournant fatal (lire 1 Cor. 15, 33).