Proverbes 4, 20 à 5, 23

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 avril]

Tous les sens, tous les organes vitaux du croyant doivent demeurer sous le contrôle de la sagesse. Cette sagesse, cher ami chrétien, Dieu l’a mise à ta disposition (Jacq. 1, 5). Par elle, tu es responsable de surveiller ton oreille (v. 20), tes yeux (v. 21, 25), tes pieds (v. 26, 27 ; voir Ps. 119, 101), tes pensées, tes lèvres (chap. 5, 2). Et par-dessus tout, ton cœur, ce centre moteur qui gouverne l’être entier (v. 23). S’il est pris, c’en est fait de toi. Combien ont manqué leur vie et versé des larmes amères, pour avoir, au temps de leur jeunesse laissé se développer en eux une affection qui n’était pas selon le Seigneur ! — Si les lèvres sont la porte de sortie du cœur, les yeux en sont la principale porte d’entrée. Veillons donc à ce que nos yeux regardent droit en avant. Qu’ils se fixent sur Jésus, but de la course de la foi (Héb. 12, 2). De cette façon aucune convoitise ne pourra y trouver un accès complaisant. — Les versets 8 et suivants décrivent la misère de celui qui s’est laissé détourner par « l’étrangère » : il donne « ses années à l’homme cruel » (v. 9). Nous n’avons donné que trop de nos années à Satan avant notre conversion. Voudrions-nous retourner sous son emprise ?