Proverbes 4, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 3, 6 avril]

C’est dans sa famille que l’enfant de parents chrétiens commence à acquérir les rudiments de la sagesse selon Dieu. Contester, mépriser ou abandonner (v. 2) la « bonne doctrine » entendue à la maison, ce sont autant d’attitudes qui ne peuvent pas être bénies, et le point de départ trop fréquent de vies perdues pour le témoignage (comp. v. 10 avec Ex. 20, 12). — « Le père fera connaître aux fils ta vérité » (És. 38, 19). L’enseignement chrétien est à la responsabilité du chef de famille, qui transmet à ses enfants ce que lui-même a souvent reçu de ses propres parents (Ps. 78, 4-6). Salomon, l’écrivain inspiré des Proverbes, se souvient sans doute des dernières paroles de son père David (v. 3 ; 1 Rois 2, 1-3). — Les versets 11 à 13 nous instruisent quant à la marche, les versets 14 à 19 quant au chemin. Le sentier des méchants nous est décrit pour que nous sachions l’éviter et nous engager fermement sur ce sentier des justes qui est « comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi ». La sagesse est un domaine dans lequel on progresse peu à peu (comp. Luc 2, 52). Ce qui n’est pas normal, c’est un arrêt dans cette croissance, dû à un mauvais état de conscience. Puisse ce verset 18 résumer la vie de chacun d’entre nous.