Proverbes 8, 22 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 avril]

« Ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » a sa source en Christ. Il est, Lui, « la sagesse de Dieu en mystère, la sagesse cachée, laquelle Dieu avait préordonnée avant les siècles pour notre gloire » (1 Cor. 2, 7, 9 ; voir aussi 1 Cor. 1, 30). Les versets 22 à 31 nous font remonter le cours du temps au-delà du commencement des choses créées, aussi loin que peut aller notre pensée. Déjà la sagesse était là, une personne à côté de Dieu : le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d’amour et de joie, pour concevoir, puis réaliser ensemble l’œuvre de la création. Mais de plus nous apprenons ici quelque chose d’extraordinaire : avant que n’existe un seul homme, avant qu’il y ait seulement une terre pour le porter, avant même « le commencement de la poussière du monde », nous avons été, vous et moi, connus et aimés. « Mes délices étaient dans les fils des hommes », telle est la merveilleuse déclaration du Bien-aimé de Dieu, avant que le temps ne commence. Il ne voulait pas jouir seul de l’amour de Son Père. Et toute l’œuvre qu’Il allait entreprendre avait ce grand dessein final : introduire des hommes sauvés et parfaits dans Son propre bonheur, à la gloire de Dieu Son Père.