Proverbes 9, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 3, 13 avril]

La Parole qui était « au commencement auprès de Dieu », qui « était Dieu », est descendue pour parler aux hommes et leur apporter la révélation du Père (sujet de l’évangile de Jean). Ainsi en est-il de la sagesse. Elle n’est pas restée « à côté » de l’Éternel. Elle a bâti sa maison au milieu des hommes (Jean 1, 14, note), et les y invite : « Venez, mangez… buvez… » (comp. Jean 6, 51 et 21, 15). Elle rassasie d’abord ; elle instruit ensuite. Jésus remplit le cœur avant de garnir l’esprit et la mémoire. Car si l’amour pour Lui ne précède pas la connaissance de « ses commandements », nous ne serons pas capables de les garder. — De plus l’introduction de la sagesse doit commencer par son commencement qui est la crainte de l’Éternel (v. 10) : c’est le sentiment de l’autorité de Celui qui dispense l’enseignement. On se tient avec respect devant Dieu en mesurant l’importance de chacune de Ses paroles. Nous ne devrions pas lire autrement la Bible. — Dans le monde une autre voix cherche à détourner les hommes : celle de la folie (et du péché) ! Elle prend l’apparence de la sagesse (comp. v. 4, 16) et nous offre « de jouir pour un temps des délices du péché » (Héb. 11, 25). Mais regardons de plus près le visage de ses invités. À son sinistre festin sont attablés… des trépassés (v. 18 ; chap. 2, 18, 19).