Proverbes 12, 17 à 13, 6

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 avril]

« Qui surveille sa bouche garde son âme… » (chap. 13, 3). Ne nous étonnons donc pas de trouver dans les Proverbes autant de recommandations à propos de l’emploi de la langue. Il s’agit au verset 17 de la vérité. Un enfant de Dieu devrait être connu pour la dire, et toujours, quoi qu’il puisse lui en coûter (Éph. 4, 25) ! La lèvre véridique (v. 19) est le contraire des lèvres menteuses qui sont « en abomination à l’Éternel » (v. 22). — Le verset 25 nous suggère un autre usage de notre langue : réjouir par une bonne parole ceux dont le cœur est abattu. La bonne parole par excellence, n’est-ce pas la bonne nouvelle de l’évangile ? Par elle je pourrai montrer le chemin à mon compagnon (v. 26). — Montrer le chemin, c’est montrer Jésus (Jean 14, 6) par mes paroles et surtout par mes œuvres ! Lui était ce Fils sage qui écoute l’instruction du Père (chap. 13, 1 ; Jean 8, 49). — Nous retrouvons ici le paresseux avec son opposé le diligent (v. 24, 27 et chap. 13, 4). En négligeant de rôtir sa chasse (v. 27), le paresseux se prive de nourriture. Souvenons-nous qu’un effort personnel est indispensable pour retenir et assimiler les vérités bibliques que nous avons pu lire ou entendre (notes prises et relues, versets appris par cœur, etc.). Ne soyons pas « paresseux à écouter » (Héb. 5, 11).