Proverbes 12, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 avril]

Le juste est à présent considéré dans sa vie familiale : sa femme (v. 4), sa maison (v. 7), son serviteur (v. 9), sa bête (v. 10), son travail (v. 11…). Où est-ce que la fidélité du croyant doit se montrer, si ce n’est d’abord dans ses relations domestiques et dans son travail de tous les jours ? — Il ne faut pas confondre ces enseignements de la sagesse avec ce que, dans le monde, on appelle la morale. Celle-ci est l’ensemble des règles de bonne conduite que les hommes se donnent à eux-mêmes ; elles aussi s’expriment souvent sous forme de maximes. Certaines d’entre elles ont été empruntées au christianisme ; d’autres sont inspirées par le bon sens ou par l’expérience de la vie en société. Mais la morale humaine ne fait pas intervenir Dieu. Tandis que nous avons ici des principes divins, communiqués par Dieu. Jacques 3, 15 distingue la sagesse d’en haut d’avec la sagesse de ce siècle, terrestre, animale, diabolique, celle qui par exemple faisait parler Pierre en Matthieu 16, 22, obligeant le Seigneur à l’appeler « Satan ». — Le verset 15 nous montre que l’homme est incapable de juger par lui-même si sa voie est droite ou ne l’est pas. Le monde est rempli de ces fous qui règlent leurs pas selon la morale humaine, plutôt que d’écouter le conseil de Dieu.