Ésaïe 1, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 25 avril]

Comme le montrent les paroles mêmes du Seigneur Jésus, l’Ancien Testament comporte trois grandes parties : la loi de Moïse (le Pentateuque), les Prophètes (comprenant en outre les livres historiques), et les Psaumes avec les livres poétiques (Luc 24, 44, 27). Nous abordons par conséquent avec la prophétie une partie importante de la Bible, bien qu’elle soit trop souvent négligée à cause de ses difficultés. Demandons au Seigneur de nous aider à y découvrir aussi « les choses qui Le regardent ». — Un prophète est le porte-parole de l’Éternel auprès de Son peuple, pour le reprendre, l’avertir, le ramener, le consoler. Au chapitre 1, comme entrée en matière, la première mission d’Ésaïe est celle d’un médecin chargé de donner son avis sur un malade dont l’état est désespéré. Terrible diagnostic que celui des versets 5 et 6 ! Il est aussi valable pour l’homme d’aujourd’hui que pour l’Israélite d’autrefois. « Toute la tête est malade et tout le cœur défaut ». L’intelligence s’est corrompue en se détournant de Dieu (Rom. 1, 21), les affections pour Lui ont totalement manqué. Dans ces conditions, le déploiement de formes religieuses extérieures n’est plus qu’une vaine hypocrisie et même une abomination (v. 13 ; comp. Prov. 21, 27).