Ésaïe 1, 18 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 3, 26 avril]

Et voici toute la grâce divine qui brille envers le misérable peuple (mais aussi envers tout pécheur qui se reconnaît perdu). Nous l’avons laissé hier couvert de meurtrissures et de plaies vives, semblable à cet homme de la parabole, qui était tombé entre les mains des voleurs (Luc 10, 30). À présent l’Éternel l’invite à plaider avec lui. Plaider ? À quoi bon ! Que dire pour sa défense ? Le coupable a la bouche fermée. Mais alors, au lieu de sa condamnation, voici qu’il peut entendre, prononcée par son propre juge, l’incomparable promesse du verset 18. Elle a apporté la paix à d’innombrables cœurs : « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige… ». Nous savons que c’est par le sang de Jésus Christ que cette purification peut s’accomplir (1 Jean 1, 7). Sinon, le châtiment s’exécutera sur ceux qui refusent le pardon offert. Les versets 21 et suivants nous décrivent ce qu’est devenue Jérusalem, « la ville fidèle » : un repaire de meurtriers. Il est nécessaire que l’Éternel la purifie. Ce ne sera pas, hélas, par le sang rédempteur — car elle n’en a pas voulu — mais par le jugement tombant sur les transgresseurs après toute la patience dont Dieu a fait preuve envers un peuple rebelle.