Ésaïe 2, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 avril]

En dépit de leur ruine et de leur misère aveuglantes, Jérusalem et Juda étaient enflés d’orgueil et de prétention. Mais quand viendra le jour dont parlent les versets 12 à 21 « la hauteur des hommes sera humiliée et l’Éternel seul sera haut élevé… » (v. 11, 17). Dieu fera publiquement savoir ce qu’Il pense de la gloire et du génie humains (avec tous ses objets d’art agréables — v. 16). Toutefois le verset 22 va beaucoup plus loin. « Finissez-en avec l’homme », c’est non seulement la conclusion de nos deux chapitres, mais celle de tout l’Ancien Testament, l’irrévocable sentence de Dieu sur la race humaine dont Israël n’est qu’un échantillon. Bientôt la croix mettra le point final à cette expérience de l’homme en Adam. Dieu n’en fait plus « aucun cas » dorénavant, et, d’accord avec Lui, nous avons le privilège de nous tenir nous-mêmes « pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus » (Rom. 6, 11). — Ce livre d’Ésaïe commence comme l’épître aux Romains dont les trois premiers chapitres établissent formellement la culpabilité de l’homme, donc son besoin de justification. Le salut de l’Éternel (signification du nom d’Ésaïe) pourra dès lors être révélé plus loin dans la personne de Christ le Sauveur (chapitres 40 et suivants).