Ésaïe 3, 16 à 4, 6

[Chaque jour les Écritures, année 3, 29 avril]

Les versets 18 à 23 nous apprennent, jeunes filles, que les raffinements de la mode ne datent pas de notre époque. Est-il quelque chose de plus insupportable — et en même temps de plus ridicule (voyez fin du v. 16) — que cette extrême préoccupation de sa personne, cette recherche de l’attention et de l’admiration d’autrui ? Tous ces accessoires de toilette et ces colifichets, Dieu paraît au chapitre 4, 4 les réunir sans ménagement sous une même étiquette : « la saleté des filles de Sion » (És. 4, 4). Est-ce à dire qu’une chrétienne ne doit pas veiller à sa « parure » ? Au contraire ! Et la Parole lui enseigne même la manière de le faire. De bonnes œuvres (1 Tim. 2, 9, 10), un esprit doux et paisible (1 Pier. 3, 2-6) composent l’ornement moral qui plaît à Dieu. Sans perdre de vue que notre tenue ne Le laisse pas indifférent. — L’intervention de l’Éternel en faveur de Son peuple à la fin de son histoire rappelle Ses soins du commencement (comp. v. 5 avec Ex. 13, 21, 22). Comme pour lui affirmer : Je n’ai jamais cessé d’avoir les yeux sur toi ! — Ici se termine la préface du livre. Elle nous a montré la ruine morale de Juda et de Jérusalem, les jugements qui les atteindront, mais elle s’achève sur leur restauration et sur la gloire de Christ (le Germe de l’Éternel, source et puissance de vie — v. 2).