Ésaïe 5, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 avril]

Une touchante parabole illustre les soins de l’Éternel envers Son peuple. Israël est la vigne du bien-aimé de Dieu. Plantée, puis aménagée et entretenue avec la plus tendre sollicitude, elle n’a en définitive produit que du raisin sauvage, immangeable et sans valeur. Dans Sa parabole des méchants cultivateurs, le Seigneur exprimera la déception totale éprouvée dans Sa vigne d’Israël, par le Bien-aimé qui avait tous les droits sur elle (Luc 20, 9-16). — Mais ces versets nous font aussi toucher du doigt notre propre ingratitude. C’est comme si le Seigneur, après nous avoir fait faire le compte de toutes les grâces reçues depuis notre enfance, demandait avec tristesse à l’un ou l’autre d’entre nous : Qu’y avait-il encore à faire pour toi que je n’aie pas fait ? N’étais-je pas en droit d’attendre quelque bon fruit de ta part ? Et pourtant tu n’as rien produit pour moi ! Nous connaissons le moyen de porter du fruit. C’est de rester attachés au « vrai cep ». Maintenant qu’Israël, vigne improductive, a été ôtée, Christ est devenu ce vrai cep et Son Père en est le cultivateur (Jean 15, 1…). — Au verset 8, Ésaïe commence une série de « malheurs… » ; ils nous montrent les tristes conséquences du refus d’obéir à Dieu, tant pour Israël que pour l’homme en général.