Ésaïe 13, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 8 mai]

Dieu va nous parler jusqu’au chapitre 27 de Ses jugements sur les nations. Il sont appelés « oracles », littéralement « fardeaux ». Ce mot est significatif. Si l’homme de Dieu, aujourd’hui comme alors, est contraint d’annoncer le jugement à venir, il est impossible qu’il n’en ait pas le cœur profondément accablé. — Historiquement, il s’agit d’abord ici des peuples contemporains d’Ésaïe. Et à ce titre, les différentes prophéties que nous lirons successivement se sont déjà accomplies à la lettre. Des récits de voyages confirment qu’aujourd’hui encore, l’emplacement de Babylone est un endroit désolé et redouté, où gîtent seulement les bêtes du désert (v. 17-22). Toutefois « aucune prophétie de l’Écriture ne s’interprète elle-même », autrement dit ne s’explique isolément ni après coup par l’histoire (2 Pier. 1, 20). Ce qu’il faut toujours y chercher avec l’intelligence que donne le Saint Esprit, c’est un rapport avec la pensée centrale et finale de Dieu, à savoir Christ et Son règne futur. Il y aura une Babylone prophétique : la fausse Église apostate (voir Apoc. 17, 5 et chap. 18). Elle tombera avant l’établissement du royaume, pour la joie des saints, de ceux qui se réjouissent en la grandeur de Dieu (v. 3 ; Apoc. 18, 20 ; comp. Ps. 35, 15, 26).