Ésaïe 11, 1 à 12, 6

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 mai]

Les versets 18 et 19, 33 et 34 du chapitre 10 comparent Israël à une orgueilleuse forêt dans laquelle la hache et la scie (l’Assyrie dans la main de l’Éternel, v. 15) tailleront de vastes éclaircies. Et l’arbre royal de Juda va être lui aussi abattu, puisqu’il n’y aura bientôt plus de descendant de David sur le trône. Mais, il arrive dans la nature que de jeunes rejetons pleins de sève repoussent sur une souche fraîchement coupée. Sur le « tronc d’Isaï », mort en apparence, est apparu un rejeton tout nouveau ! Il est monté devant Dieu et a porté en abondance le fruit de l’Esprit (chap. 11, 2). — Le rejeton, la racine et la postérité de David (v. 1, 10 ; Apoc. 22, 16), ce sont des noms que porte le Seigneur Jésus en rapport avec la bénédiction d’Israël et du monde. Alors la justice et la paix règneront sur la terre, même parmi les animaux. Quel contraste entre ce ravissant tableau du règne de mille ans et l’état actuel de la création qui « soupire et est en travail », attendant le repos et la gloire à venir (Rom. 8, 19-22) ! Tous les exilés d’Israël y auront part. Ils reviendront de leur dispersion, comme autrefois le peuple de sa captivité en Égypte. Et le chapitre 12 met dans leur bouche la louange finale qui rappelle le premier cantique chanté par Israël (comp. v. 2 et Ex. 15, 2).