Ésaïe 14, 28 à 32 ; 16, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 10 mai]

Après le jugement contre Babylone et l’Assyrie, vient celui des nations voisines d’Israël. Comme des accusés qui se succèdent à la barre d’un tribunal, ces ennemis traditionnels du peuple juif vont entendre l’un après l’autre un solennel « oracle ». La Philistie subjuguée par Ozias, père d’Achaz (2 Chron. 26, 6), n’avait pas lieu de se réjouir de la mort de ce dernier (v. 28, 29). Car Ézéchias son fils allait lui aussi la frapper (2 Rois 18, 8). — Moab est appelé « le très hautain » (chap. 16, 6). Ce qui caractérisait ce peuple, c’était l’orgueil, au sujet duquel l’Éternel déclare : « Je hais l’orgueil et la hauteur », et annonce : « L’orgueil va devant la ruine, et l’esprit hautain devant la chute » (Prov. 8, 13 ; 16, 18). Nous assistons à cette ruine de Moab. Sa désolation est indescriptible. Ses hurlements d’épouvante et de désespoir remplissent les chapitres 15 et 16. — Les versets 3 et 4 du chapitre 16 nous apprennent que les fidèles, fuyant la persécution de l’Antichrist en Juda, trouveront refuge sur le territoire de Moab. Enfin, après l’exécution des jugements, « il y en aura un » qui règnera en bonté, en vérité, en droiture et en justice (chap. 16, 5). Le psaume 72, 1 à 4 annonce ces temps heureux où Christ, le vrai Salomon, jugera le peuple en justice et avec droiture.