Ésaïe 17, 1 à 18, 7

[Chaque jour les Écritures, année 3, 11 mai]

Au chapitre 7, 1, nous avons vu Retsin, roi de Syrie attaquer Juda avec la complicité de Pékakh fils de Remalia. 2 Rois 16, 5 à 9 complète ce récit par son dénouement : la prise de Damas par Tiglath-Piléser et la mort de Retsin. Cependant, « l’oracle touchant Damas » se rapporte à l’avenir tout comme les jugements précédents. La Syrie moderne fera apparemment partie de cette « multitude de peuples nombreux » (v. 12 ; Apoc. 17, 15), laquelle, comme une mer tumultueuse tentera de submerger Israël… mais, « avant le matin », elle ne sera plus (Ps. 37, 36). — En contraste, le chapitre 18 nous présente un pays maritime étendant sa puissance protectrice (l’ombre de ses ailes) pour venir en aide au peuple élu. Ainsi Dieu distingue entre les nations du monde selon qu’elles sont ou non favorables à Israël. Et voyez ce qu’Il pense de Son pauvre peuple terrestre pendant que le monde le méprise et le foule aux pieds. À Ses yeux Israël est « merveilleux » dès ce temps et au-delà… N’est-il pas le peuple de Celui qui est appelé : « Merveilleux »… (chap. 9, 6) ? — Une nation qui attend, attend… — Et nous, amis croyants, L’attendons-nous, celui qui n’est pas seulement notre Roi, mais l’Époux céleste de l’Église ?