Ésaïe 37, 5 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 3, 24 mai]

Les serviteurs d’Ézéchias ont obéi à leur roi pour se taire devant l’ennemi. Ils lui ont ensuite fidèlement rapporté les paroles de ce dernier (chap. 36, 21, 22). À présent ils accomplissent auprès d’Ésaïe la mission dont ils ont été chargés, mettant en pratique le proverbe qu’ils ont eux-mêmes transcrit (voir Prov. 25, 1, 13). Remarquons qu’ils sont conduits par Éliakim, fils de Hilkija, l’intendant fidèle établi par Dieu, et qui est une figure du Seigneur Jésus (chap. 22, 20). — Rassuré une première fois par la réponse du prophète, voici qu’Ézéchias reçoit du roi d’Assyrie une lettre chargée en même temps de menaces pour lui et de mépris pour l’Éternel. Dans le double sentiment de sa propre impuissance et de l’offense faite au Dieu d’Israël, le roi pénètre à nouveau dans le temple où il déploie l’arrogante missive. Et il ne se contente pas cette fois d’une prière d’Ésaïe (v. 4). Il s’adresse lui-même à l’Éternel. Remarquez ses arguments. Il ne fait mention ni de lui ni du peuple. Seule importe la gloire de Celui qui est « assis entre les chérubins ». On ne devait pas confondre les « dieux des nations », subjugués par l’Assyrie avec « le Dieu de tous les royaumes de la terre » (v. 12, 16 — comp. aussi v. 17 avec Ps. 74, 10, 18).