Ésaïe 38, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 26 mai]

La foi d’Ézéchias obtient ici de la part de l’Éternel une réponse plus grande encore que celle du chapitre précédent. La mort se présente, visiteuse importune. Le désespoir qu’éprouve le roi devant elle semble montrer une chose : il ne connaît pas la promesse que Dieu avait faite par la bouche d’Ésaïe : « Il engloutira la mort en victoire ; et le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de dessus tout visage » (chap. 25, 8). Ézéchias qui vit au temps de promesses pour la terre (Ps. 116, 9) ne voit pas au-delà d’un prolongement de ses jours. Il n’a pas devant lui, la certitude de la résurrection que les croyants possèdent aujourd’hui. Il ne sait pas que « mourir est un gain », car déloger et « être avec Christ, cela est de beaucoup meilleur » (Phil. 1, 21, 23). Cependant Dieu entend sa prière, voit ses larmes… se laisse fléchir (Ps. 34, 6). Et cette fois aussi, Il ajoute à Sa réponse un signe de grâce : l’ombre qui rétrograde sur le cadran solaire, figure du jugement retardé. — Le verset 3 fait penser à Hébreux 5, 7 et aux larmes de Gethsémané. Qui d’autre que Jésus pouvait pleinement réaliser ces paroles ? — Ce beau récit nous a déjà été relaté en 2 Rois 20, 1 à 11. Mais ce que nous ne trouvons qu’ici, c’est le touchant « écrit d’Ézéchias » qui accompagne sa guérison.