Ésaïe 38, 17 à 39, 8

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 mai]

« L’écrit d’Ézéchias » s’achève sur une action de grâces. Il a prié pour être sauvé de la mort ; il prie à présent pour remercier Celui qui l’a exaucé. — Le lot des inconvertis ici-bas se ramène à un seul mot : « amertume sur amertume » (comp. Eccl. 2, 23). Même lorsque tout leur réussit, ils ne peuvent se défaire d’une secrète angoisse. « Mais toi — s’écrie le racheté s’adressant à son Sauveur — tu as aimé mon âme, la retirant de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos ». « L’Éternel a voulu me sauver ». Si telle est notre histoire, ne manquons pas de réaliser aussi le verset 19 : « le vivant est celui qui te louera, comme moi aujourd’hui ». — D’une manière plus générale, c’est l’histoire d’Israël qui revivra comme peuple de Dieu au dernier jour, après le pardon de tous ses péchés. — Le chapitre 39 relate la subtile tentation dont Ézéchias est l’objet de la part des ambassadeurs du roi de Babylone. Il succombe… et nous aussi chaque fois que nous faisons servir à notre propre gloire ce que Dieu nous a confié pour la sienne. « Qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? — demande 1 Corinthiens 4, 7 — Et si aussi tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu ? ». — « Je suis riche, et je me suis enrichi… », ce n’est rien d’autre que l’insupportable prétention de Laodicée (Apoc. 3, 17).