Ésaïe 40, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 mai]

Les chapitres 40 à 66 forment un ensemble bien distinct, au point qu’ils ont pu être appelés quelquefois « le second livre d’Ésaïe ». La première partie avait pour sujet principal l’histoire passée et future d’Israël, ainsi que celle des nations auxquelles il a eu (et aura) affaire. Dans la division que nous abordons, il est question essentiellement de l’œuvre de Dieu dans les cœurs pour les tourner vers Lui. Notre prière en abordant cette lecture est qu’une telle œuvre se fasse dans chacun de nos cœurs. Seule la grâce divine peut l’accomplir, et pour cette raison Dieu commence par parler de consolation et de pardon. — Parmi les « cris » qui retentissent au début de ce chapitre (v. 2, 3, 6, 9), il est un message que nous reconnaissons : ce sera celui de Jean le baptiseur (Jean 1, 23). Les évangiles nous apprendront de quelle manière il a préparé le chemin du Seigneur Jésus. L’appel suivant (cité en 1 Pier. 1, 24, 25) compare le caractère fragile et passager de la chair, y compris ce qu’elle peut produire de plus beau (sa fleur), avec « la vivante et permanente parole de Dieu » (comp. Matt. 24, 35). Enfin Jérusalem est invitée à annoncer à tous : « Voici votre Dieu… ». Sommes-nous aussi des messagers de bonnes nouvelles (comp. 2 Rois 7, 9) ?