Ésaïe 41, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 mai]

Dieu ne s’est pas seulement fait connaître dans Sa création. Il a également montré qu’Il s’occupait de l’homme. Aux nations, Il s’est révélé en justice et en jugement (v. 1-4). À Israël, Il s’est manifesté en grâce. Ne s’agit-il pas des descendants de Jacob Son serviteur et d’Abraham Son ami ? « Ils sont bien-aimés à cause des pères. Car les dons de grâce et l’appel de Dieu sont sans repentir » (Rom. 11, 28, 29 ; Ps. 105, 6-10). — La faiblesse de ce pauvre peuple — un misérable vermisseau — n’est pas un obstacle à sa bénédiction. Au contraire, elle est la condition même pour jouir des promesses magnifiques (du v. 10 en particulier), promesses bien propres à nous encourager aussi : « Ne crains point, car… je suis ton Dieu. Je te fortifierai ; oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai… ». — La fin du chapitre continue à établir ce qu’est Dieu par rapport aux idoles. Celles-ci sont mises au défi. Ont-elles la moindre connaissance des choses du passé, ou de « celles qui viendront » (v. 22, 23) ? Alors, qu’elles le prouvent ! Le Créateur, le Dieu qui s’intéresse à l’homme est également le Dieu de toute connaissance.