Ésaïe 42, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 3, 31 mai]

La révélation progressive que Dieu fait de Lui-même va maintenant se compléter merveilleusement. Le chapitre 42 débute par la présentation d’une personne : « Voici mon Serviteur… ». Il est tellement question du Seigneur Jésus dans Ésaïe que ce livre a été appelé quelquefois « l’évangile de l’Ancien Testament ». Déjà, nous avons rencontré des versets annonçant Sa naissance, puis Sa manifestation en Galilée (chap. 7, 14 ; 9, 1, 2, 6). Nous sommes à présent transportés aux bords du Jourdain. La puissante voix de Jean le baptiseur a retenti dans le désert (chap. 40, 3). Alors paraît le parfait serviteur. Et aussitôt, selon la promesse que nous avons ici, Dieu met Son « Esprit sur lui ». Sous l’apparence d’une colombe, le Saint Esprit vient demeurer sur le Bien-aimé en qui le Père « trouve son plaisir » (v. 1 ; Matt. 3, 17). Oint de l’Esprit Saint et de puissance, Il commence alors Son infatigable ministère de grâce et de vérité (v. 1-4, cités en Matt. 12, 18-21). — « Je ne donnerai pas ma gloire à un autre », affirme l’Éternel. Ce verset 8 permet d’expliquer bien des châtiments et des humiliations non seulement pour Israël (v. 12…), mais aussi pour les chrétiens aujourd’hui (voir aussi chap. 48, 11).