Ésaïe 43, 8 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 juin]

Considérons les noms magnifiques que Dieu se donne dans les versets 11 à 15 : l’Éternel, le Même,… votre Rédempteur, votre Saint, le Créateur d’Israël, votre Roi. Hors Lui il n’y en a point qui sauve. « Il n’y a de salut en aucun autre » reprendra l’apôtre Pierre en Actes 4, 12. — Mais la vie chrétienne ne se limite pas au salut. Dieu a des droits sur nous, comme sur Son peuple terrestre : « J’ai formé ce peuple pour moi-même ; ils raconteront ma louange » (v. 21). Certes Israël n’a pas reconnu ces droits (v. 22…), mais dans la chrétienté actuelle l’importance de la louange et du culte est tout aussi méconnue ! — « Pour moi-même » ! C’est aussi à cause de Lui-même (v. 25) que Dieu efface les péchés. Sa gloire exige notre sainteté. Il y pourvoit personnellement, bien qu’Il soit le Dieu offensé : « C’est moi, c’est moi qui efface tes transgressions ». Et Il ne se contente pas de les ôter ; Il promet : « Je ne me souviendrai pas de tes péchés ». Quelle grâce ! Toutefois Il ajoute : Fais-moi souvenir… raconte toi-même. Dieu nous laisse le soin de confesser notre état, nos propres fautes, afin de faire pleinement ressortir l’œuvre accomplie pour les expier. Cela fait partie de Sa louange que nous avons à raconter.