Ésaïe 44, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 juin]

Ces chapitres nous reportent au commencement de l’histoire d’Israël. L’Éternel avait formé et séparé ce peuple pour Lui-même (chap. 43, 21 et 44, 2). Ils étaient à Lui et Lui à eux (v. 5). Il leur avait ensuite donné la loi qui commençait ainsi : « Je suis l’Éternel ton Dieu… tu n’auras point d’autres dieux devant ma face… Tu ne te feras point d’image taillée… » (Ex. 20, 1-4). L’histoire du peuple nous apprend à quel point ces commandements ont été transgressés. Mais l’idolâtrie n’est pas le péché exclusif d’Israël ni des peuples païens (1 Cor. 10, 14). En faisant l’inventaire des objets que nous possédons — et celui de nos pensées secrètes — peut-être découvrirons-nous plus d’une idole solidement installée. C’est pour cette raison que l’Esprit de Dieu est si souvent attristé et la bénédiction retenue (comp. v. 3). — Méditons encore les deux dernières expressions de notre lecture au sujet de l’idole. Elle est faite « selon la beauté de l’homme » (comp. chap. 1, 6). Ce dernier se complaît en lui-même, honorant et servant la créature plutôt que Celui qui l’a créée (Rom. 1, 25). En second lieu elle est faite « pour qu’elle demeure dans la maison » (v. 13). Nous avons à veiller sur notre cœur, ce « lieu secret » de Deutéronome 27, 15, mais aussi sur notre maison.