Ésaïe 47, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 3, 8 juin]

C’est de Babylone qu’il s’agit maintenant. Avant même son entrée dans l’histoire, sa chute se trouve annoncée. Employée par l’Éternel pour discipliner Son peuple, elle n’a usé d’aucune miséricorde envers lui ; elle n’a pas pris « ces choses à cœur » ; enfin, elle ne s’est pas souvenue « de ce qui en serait la fin » (v. 7 ; Deut. 32, 29). Par la bouche de Daniel, Dieu lui avait fait connaître cette fin (voir Dan. 2, 45). Et malgré cela l’orgueilleuse cité a proclamé : « Je serai maîtresse pour toujours » (v. 7). Aussi connaissons-nous sa fin à elle, solennelle et subite, pendant la nuit tragique du festin de Belshatsar (Dan. 5, 30). — Babylone est dans le Nouveau Testament l’image de la chrétienté comme Église responsable. Celle-ci s’est lassée d’être étrangère ici-bas et de souffrir. Elle a préféré un trône à la croix. Elle a oublié la miséricorde, dominé sur les âmes, méconnu les droits du Seigneur et perdu de vue Son retour. Elle s’est accommodée d’une multitude d’idoles et de superstitions (v. 12, 13). Mais le moment de sa ruine viendra (Apoc. 18). Alors Christ présentera au ciel et à la terre Sa véritable Épouse : l’Église, composée de tous Ses chers rachetés, enlevée auprès de Lui avant ces événements. En ferez-vous partie ?