Ésaïe 48, 1 à 8

[Chaque jour les Écritures, année 3, 9 juin]

Les interprétateurs des cieux, les observateurs des étoiles (chap. 47, 13) et autres astrologues, ont de tout temps proliféré aux dépens de la crédulité populaire. En dépit de leurs prétentions, prédire l’avenir n’est au pouvoir de personne. Dieu seul en a connaissance et nous révèle dans Sa Parole ce que nous avons besoin d’en savoir (chap. 46, 10 ; Act. 1, 7). L’accomplissement dans le passé des événements qui furent annoncés à l’avance par le moyen des prophètes est une preuve de plus de l’existence et de la toute-puissance de Dieu (v. 5 ; voir Jean 13, 19). Les premières choses, déclarées depuis longtemps, sont arrivées (v. 3). Ceci prouve que les choses nouvelles sont et seront aussi l’œuvre de Dieu (v. 6 ; Matt. 13, 52). Il est aujourd’hui à la portée de tous, et en particulier des Juifs, de sonder les Écritures pour s’en assurer. Bien des siècles à l’avance, le rejet de leur Messie a été clairement annoncé par le plus grand des prophètes, précisément dans les chapitres que nous lisons. Hélas, non seulement Israël, mais l’homme en général est vraiment « obstiné » ; son cou est une barre de fer ; son front est d’airain (v. 4) ; son oreille est fermée (v. 8). Par-dessus tout, son cœur est dur (chap. 46, 12).