Ésaïe 48, 9 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 10 juin]

« À cause de mon nom… À cause de moi-même ! ». Nous oublions trop souvent ce grand motif des interventions de Dieu. En adoptant Israël comme Son peuple — et nous chrétiens comme Ses fils et Ses filles — Dieu s’est pour ainsi dire engagé personnellement, tout comme un père est obligé vis-à-vis des étrangers par les actes de ses enfants ! Nous sommes, selon le cas, délivrés, purifiés… ou châtiés, à cause de la gloire du Père dont nous sommes les enfants (voir Jos. 7, 9, fin). Mais Dieu a encore un autre motif pour nous enseigner et nous discipliner : notre profit (v. 17). — La paix du cœur, « comme un fleuve » calme et puissant, découle de l’obéissance du croyant (v. 18). Cela se comprend : dans le courant de la volonté de Dieu, on ne connaît ni l’agitation ni les bouillonnements qui sont ceux du torrent dans la montagne. On réalise le verset 3 du chapitre 26 : « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi ». Remarquons que c’est après avoir enjoint aux siens de garder Ses commandements et Sa parole, que le Seigneur leur donne Sa paix (Jean 14, 15, 21, 23, 27). Inestimable paix des rachetés du Seigneur ! Elle est inconnue des méchants (v. 22).