Ésaïe 50, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 3, 13 juin]

En vain ont retenti les appels de l’Éternel. « Écoutez-moi » n’a-t-Il cessé de répéter (chap. 44, 1 ; 46, 3, 12 ; 48, 1, 12 ; 49, 1). Que ce soit la voix de Jean le baptiseur (chap. 40, 3) ou celle du Messie Lui-même,… « il n’y a eu personne qui répondît » (v. 2). Combien cette indifférence — qui caractérise également les hommes d’aujourd’hui — a affligé le Seigneur Jésus ! Il venait avec « la langue des savants » : celle de l’amour (Jean 7, 46). Mais personne n’a voulu la comprendre ni seulement l’écouter. « Tu n’as pas entendu… et dès longtemps ton oreille ne s’est pas ouverte » (chap. 48, 8). Pourtant quel exemple Il leur donnait : chaque matin trouvait cet homme obéissant prêtant l’oreille aux paroles de Son Père, attentif à l’expression de Sa volonté pour la journée (s’Il éprouvait ce besoin, à plus forte raison devrions-nous le ressentir). — Puis l’indifférence envers Jésus s’est changée en haine. Le verset 6 nous rappelle les outrages qu’Il a subis. Mais tout en sachant ce qui L’attendait, Il ne s’est pas retiré en arrière ; Il a dressé Sa face comme un caillou (v. 5, 7 ; Luc 9, 51). — En ce qui nous concerne, écoutons attentivement l’appel du verset 10. Nous qui sommes enfants de lumière ne nous laissons pas éblouir par les fugitives étincelles auxquelles le monde cherche à s’éclairer (v. 11).