Ésaïe 51, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 3, 14 juin]

Au chapitre 46, 12 l’Éternel s’était adressé à ceux qui étaient éloignés de la justice. Sa grâce parle à présent à ceux qui poursuivent la justice (v. 1) et qui la connaissent (v. 7). Dans un monde injuste, ils sont exposés à souffrir pour cette justice et ils ont besoin d’un encouragement : « Ne craignez pas l’opprobre de la part de l’homme, et ne soyez pas effrayés de leurs outrages » (v. 7). Christ le premier a enduré cet opprobre et ces outrages « de la part de l’homme » (chap. 50, 6). Aussi nous est-Il laissé en modèle, afin que nous suivions Ses traces (1 Pier. 2, 20-24 ; 3, 14). — À l’image du Seigneur Jésus (voir Ps. 40, 8), Dieu peut parler ici d’un peuple dans le cœur duquel Sa loi demeure ! Pourrait-Il aujourd’hui nous désigner ainsi ? La parole du Christ habite-t-elle en nous richement (Col. 3, 16 ; Jean 15, 7) ? — La prière du verset 9 fait appel au puissant bras de l’Éternel (chap. 53, 1). Celui-ci avait jadis terrassé l’Égypte et desséché les eaux du grand abîme. Une nouvelle fois, Il arrachera Israël à sa captivité. Comme au bord de la mer Rouge, l’Esprit mettra alors des chants de triomphe dans la bouche des « rachetés » et placera sur leur tête une joie éternelle (v. 11 ; comp. chap. 35, 10).