Ésaïe 55, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 juin]

Comme du rocher frappé dans le désert (chap. 48, 21), un fleuve de vie et de bénédiction découle de l’œuvre de la croix. Source inépuisable offerte à quiconque a soif ! Ici c’est l’appel du prophète, mais le Seigneur Jésus s’exprime de la même manière : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » (Jean 7, 37 ; voyez aussi ce « quiconque » de la grâce au chap. 3, 15, 16 ; 11, 26 ; 12, 46). Deux choses caractérisent le grand salut de Dieu : il est gratuit. Les hommes se donnent une peine considérable et dépensent des fortunes « pour ce qui ne rassasie pas », alors que le plus excellent de tous les biens peut s’obtenir « sans argent et sans prix ». Dieu en a fait tous les frais (comp. chap. 52, 3). — En second lieu, le salut doit être saisi maintenant. « Cherchez l’Éternel tandis qu’on le trouve » (v. 6). Dieu est proche, Il pardonne abondamment… mais hâtez-vous ! Le moment vient où Il ne sera plus accessible (Jean 7, 34 ; 8, 21). — Considérons encore dans ce beau chapitre ce qui est dit des pensées d’amour et des voies inscrutables de Dieu (v. 8, 9 ; voir aussi Rom. 11, 33-36). Et de Sa Parole : elle ne reviendra pas à moi sans effet, promet le verset 11. A-t-elle produit cet effet sur votre cœur ?