Ésaïe 54, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 juin]

L’œuvre décrite au chapitre 53, étant accomplie, les croyants sont invités à se réjouir et à chanter. Le verset 10 du chapitre 53 annonçait : « S’il livre son âme en sacrifice pour le péché, il verra une semence ». Le Seigneur Jésus le confirmera : « À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12, 24). Le chapitre 54 nous fait entrevoir cette riche moisson. Il s’agit d’Israël, semence terrestre ; mais le Nouveau Testament y associe les enfants de la famille céleste : « la Jérusalem d’en haut » (voir Gal. 4, 26, 27). — Pour accueillir ses fils et ses filles, Jérusalem, longtemps veuve et stérile est invitée à s’élargir, à s’étendre. À cause de l’œuvre de la croix, Dieu peut avoir compassion d’elle et la rassembler. La colère a été d’un moment, mais la bonté sera éternelle (v. 7, 8 ; Ps. 30, 5). — « Tous tes fils seront enseignés de l’Éternel », promet le verset 13 cité en Jean 6, 45. L’œuvre du Seigneur envers nous comprend deux grandes parties : Il a porté nos iniquités et Il enseigne la justice à plusieurs (chap. 53, 11). N’oublions pas ce second côté et, si nous Lui avons apporté le fardeau de nos péchés, laissons-nous maintenant enseigner par Lui. Ainsi pourrons-nous porter le fruit de la justice à Sa gloire (2 Cor. 9, 10).