Ésaïe 58, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 juin]

Cette nouvelle grande division du livre commence en nous montrant le peuple qui jeûne et s’afflige. Puisque l’Éternel regarde précisément à celui qui est abattu et d’un esprit contrit (chap. 57, 15 et 66, 2) on peut demander ce qu’Il y trouve à redire. Les versets 3 à 7 nous l’apprennent : Dieu ne se contente pas de simples formes religieuses extérieures, ni de pieuses déclarations. Par la bouche d’un autre prophète, Il pose à tous une question directe : « Est-ce réellement pour moi, pour moi, que vous avez jeûné ? » (Zach. 7, 5). Car derrière une belle façade de piété, que de choses peuvent habiter : la poursuite de notre plaisir, même dans le saint jour du Seigneur, la dureté et l’égoïsme, les contestations et les querelles (v. 3, 4), les jugements et les critiques (montrer du doigt), ainsi que le flot de vaines paroles (v. 9, 13). Les vraies exigences de Dieu, les voici : en tout premier lieu que nous rompions avec les habitudes de péché, ces chaînes qui nous tiennent au pouvoir de l’Ennemi (v. 6 ; Dan. 4, 27). Ensuite que nous mettions l’amour en pratique dans toutes les occasions qui se présentent (v. 7, 10). Voyez quelles belles promesses sont liées à une telle marche !