Ésaïe 59, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 22 juin]

Les iniquités du peuple constituent un écran impénétrable entre l’Éternel et lui. Elles empêchent Dieu d’accepter aucun service religieux. Mais en sens inverse, Lui-même ne peut intervenir en faveur des siens tant que ce mur subsiste. Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle nos prières restent quelquefois sans réponse (Prov. 15, 8, 29). — La liste accablante de tous les péchés accumulés par le peuple est dressée devant lui aux versets 3 à 8, afin de l’aider à en prendre conscience. Romains 3, 10 à 18 en rappelle quelques-uns pour établir sans contestation possible la méchanceté de toute la race humaine. — Au verset 9 ce sont les fidèles du résidu qui prennent la parole. Ils reconnaissent avec humiliation la justesse du tableau qui vient d’être fait. « Nos iniquités, nous les connaissons », déclarent-ils, ajoutant même une nouvelle liste de fautes à celles que le prophète vient d’énumérer (v. 13-15). Bref, ce résidu montre combien il est « abattu et d’un esprit contrit » (chap. 57, 15). Aussi, selon Sa promesse, l’Éternel pourra maintenant le consoler, le revivifier par Son Esprit, et lui faire justice par le moyen du Messie, son Rédempteur et son libérateur qui sera aussi celui des nations (v. 20 ; Rom. 11, 26).