Ésaïe 63, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 26 juin]

Qui est-il et d’où vient-il, celui qui surgit ici splendide et redoutable ? Pourquoi y a-t-il du sang à ses vêtements ? Ah, c’est l’exécuteur de ce terrible « jour de la vengeance » (Luc 21, 22), qui revient, sa tâche accomplie (v. 4 ; chap. 61, 2) ! Les peuples dans leur suprême révolte se seront massés sur le territoire d’Édom en vue de l’assaut final contre Dieu et contre les siens (voir chap. 34, 6). Mais ce sera pour y être écrasés selon l’image des vendangeurs qui foulaient autrefois le raisin dans les cuves. — Peut-être avons-nous peine à reconnaître, dans ce justicier notre Sauveur débonnaire ? C’est que Son service pour la gloire de Dieu comprend ces deux caractères. Lui qui fut seul sur la croix est seul ici pour le jugement (v. 3). Magnifique (v. 1), Il agit par Son bras magnifique (v. 12), se fait un nom magnifique (v. 14), demeure dans la magnificence (v. 15). « Prospérant dans ta magnificence, mène en avant ton char… », comme il Lui est dit au psaume 45, 4 à propos de ce même jugement. — Une nouvelle et dernière division de ce livre débute au verset 7 par le rappel des bontés et des louanges de l’Éternel. Ne manquons pas à ce devoir, chacun pour son propre compte.