Ésaïe 63, 15 à 64, 12

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 juin]

Les fidèles du résidu ont rappelé « les grands bienfaits » dont l’Éternel avait autrefois comblé Son peuple (chap. 63, 7). Ayant donné de telles preuves d’amour, pourrait-Il aujourd’hui les abandonner ? Ils font donc appel au cœur de ce Dieu secourable qui est leur Père. « Regarde des cieux… ». Mais cela ne leur suffit pas. « Oh ! si tu fendais les cieux ! Si tu voulais descendre… » s’écrient-ils. C’est ce que Christ a fait une première fois pour notre salut. Mais Il redescendra plus tard pour délivrer les siens éprouvés, en consumant leurs ennemis (Ps. 18, 9 ; 144, 5). — Le verset 6 compare « toutes nos justices » à un vêtement souillé. Nous comprenons cela de nos péchés. Mais de nos justices ? En vérité il en est ainsi ! Tout ce que nous avons pu faire de bien et de juste avant notre conversion ressemble à des haillons qui confirment notre misère au lieu de la cacher. Mais le Seigneur remplace ces vêtements souillés par les vêtements du salut et la robe de la justice (chap. 61, 10 ; Zach. 3, 1-5). — Formés comme l’argile sur le tour du potier (v. 8) nous n’avons rien à faire valoir quant à la vile poussière d’où nous avons été tirés (Ps. 100, 3). Seul compte le travail de l’ouvrier divin s’appliquant à faire de nous « un vase à honneur »… (2 Tim. 2, 21).